Randonnée pluvieuse…
Dimanche 14 mai c’était le déluge avec 79 mm au pluviomètre….. pas mal !!!! Donc mardi rando du côté de GAUJAC (30) direction la Tour de guet de la Gardie, point culminant du secteur et l’oppidum voisin. Ce dernier, comme son nom l’indique étant également un point haut. Connaissant la zone pour y être déjà allé l’année dernière, nous partons allègrement étant quasi certains que malgré les fortes pluies récentes, on ne se mouillerait pas les pieds.
L’animateur faisant -généralement- bien les choses, nous avons franchi le ruisseau LA VEYRE par un gué de lui seul connu et avec les pieds au sec. La montée s’est effectuée sous un beau soleil et avec un léger mistral rafraîchissant. Les ombrages des chênes sur le sommet nous ont permis de progresser allègrement jusqu’au moment où……. notre chemin, le seul praticable, était noyé par une énorme flaque d’un longueur et profondeur respectable en lieu. Impossible de contourner tant la forêt est dense. Le sécateur de secours se révèle totalement inéfficace devant les buis et surtout la salsepareille dont les épines à peine visibles sont redoutables.
Deux courageux s’aventurent par un bord, tentent d’ouvrir un passage en bordure, se battent et débattent avec la salsepareille et parviennent à l’autre bout. Ouf. Maintenant, le reste du groupe doit passer. Les bâtons sont indispensables pour ne pas glisser dans l’eau boueuse. Même si les interpellations restent joyeuses, quelques jurons fusent parmi les rires et la bonne humeur. Ca y est, quelques griffures plus loin tout le monde est passé. Deux d’entre nous ont néanmoins ont tenus à se rafraîchir les pieds, bousculés par la pression de la végétation. La trousse de secours a permis de désinfecter quelques écorchures et bientôt tout le monde arrivait au sommet. Là le point de vue à 360 ° faisait oublier la montée. Chacun a pû se repérer grâce à la table d’orientation. Un projet de venir voir un coucher de soleil ici a même été évoqué. Affaire à suivre. La rando s’est poursuivie par la visite de l’oppidum de GAUJAC agrémentée des explications de jean louis sur ce qui fut une véritable station thermale de l’époque gallo-romaine comme en témoignent les vestiges du village et surtout de l’ingéniosité du système thermal nettement visible.
La descente s’est faite à l’ombre et à travers le vignoble et les véhicules ont été retrouvés après notre périple de 12 km à cadence très modérée et avec de nombreuses pauses.