Nous savons toutes et tous que notre beau pays est  » à la traîne » en ce qui concerne l’apprentissage des gestes qui sauvent. Pourtant, apprendre ces rudiments vitaux du secours à la personne concerne tout un chacun. Récemment, un club de randonneurs de l’association B.T.P. à fait appel au club COEUR ET SANTE de Bagnols pour apprendre ces bases suite à un incident survenu à un des marcheurs et qui a failli mal se terminer.

Aussi, hier un binôme de secouristes du CCS a assuré le cycle complet « des gestes qui sauvent » à un groupe de 14 marcheurs avides d’apprendre. La séance, débutée à 14h00 tapantes s’est terminée à 18 heures et menée à tambour battant. Toutes et tous ont mis en pratique au fur et à mesure les gestes qui venaient de leur être expliqués et démontrés.  Les questions ont été nombreuses et pertinentes et les apprenants se en permanence montrés attentifs et réellement impliqués. Un grand bravo à eux qui n’ont eu droit qu’à une (très) courte pause. Les remerciements ont été chaleureux de la part de chacun et très appuyés de la part du responsable du groupe.

A l’issue, bon nombre ont souligné la nécessité d’un tel enseignement qui devrait (nous l’avons entendu maintes fois) être obligatoire à différentes étapes et en particulier chez les jeunes. A méditer….

En tout cas, ce groupe de dynamiques lurons a accompli là un très beau geste citoyen qui, n’en doutons pas, leur permettra peut être, un jour ou une nuit, de sauver une vie.

Mais pour notre binôme de secouristes du CCS, la mission n’était pas terminée puisqu’il a fallu ranger tout le matériel etc. etc. Bref encore une une heure de minutieuse gesticulation. Mais c’est cela qui nous maintient « jeun’s ».  QA bientôt. Bien COEUR-dialement   Jean Louis et Jacques.

En ce premier mardi de février, notre groupe de randonneurs se retrouve à 13 heures 15 au point de regroupement habituel. Le ciel est clair, le soleil franc, mais notre coquin de Mistral bloque le thermomètre en position basse. Aussi, bonnets, gants et vêtements chauds sont ils de rigueur. Normal non en cette journée de Chandeleur, nous sommes au coeur de l’hiver.

Alors, comment ça va ? et blablabla… le moment du départ est là, en covoiturage mais…. c’est quoi « ça « ? Un impressionnant vol de volatiles venant du sud,  arrive droit sur nous. Et là, chacun y va de la sienne: des canard…des mouettes… des étourneaux… des flamand roses ????, avec le soleil dans les yeux difficile à identifier les arrivants. Heureusement, « UN » sait. Il a l’oeil ! Mais non, ce sont des CIGOGNES! Mais non ! Mais si ! Un magnifique vol d’une bonne cinquantaine de cigognes progresse, malgré le vent soutenu, en direction du nord. Elles avancent, majestueusement, à basse altitude et nous pouvons admirer ce superbe cadeau de la nature. Lentement, les congénères poursuivent leur route à destination de….. elles seules le savent !

Splendide mystère, elles viennent d’où, passent par où ???? et surtout, surtout… elles ne possèdent ni carte Michelin ni GPS. Nous les regardons s’éloigner. Un signe  avant coureur du printemps ? Habituellement, certes nous en voyons dans notre vallée du Rhône, couloir naturel de migration, mais en général un peu plus tard vers la fin février-début mars.

Le rigolo du groupe nous rappelle à la réalité  » Oh on y va ? On est pas des cigognes, même avec la carte on n’est pas certains d’arriver !  » C’est aussi cela la convivialité d’un groupe. A bientôt.